La plaine glacée

Une douce chaleur se propagea sur les lèvres de Roth’gar. Cette sensation lui était fort agréable, mais combien inutile puisqu’il allait mourir prochainement. Sa blessure infectée allait causer sa perte. Ce fut principalement pour cette raison et parce que Calissa faisait battre son coeur que le mage répondit au baiser de l’elfe. Par la suite, il perdit immédiatement connaissance. Dans l’univers où il était, Roth’gar ne sentait plus la douleur ni le froid. Il allait reposer en paix pour le plus grand malheur du mage. Il ne devait pas périr ainsi.
Comme par miracle, une lumière aveuglante apparut le transportant dans les bras de Calissa. D’un bond, il fut assit et tenta de reprendre son souffle. Il avait échappé à la mort et il devait à tout prix découvrir le responsable de cette action. Une silhouette se jeta à son cou interrompant ses pensées. Après quelques temps, ses yeux identifièrent la douce Calissa pleurant de joie.
-Je suis là ma belle, murmura à l’oreille de l’elfe Roth’gar. Tu n’as plus à avoir peur...
Roth’gar l’enlaça et son regard se posa sur Éria tenant une amulette à la main. Ce devait être cet artefact qui l’avait ramené dans le monde. Il se promit de l’étudier profondément. Malgré l’amour que lui donnait Calissa, sa quête principale était celle de la connaissance et du savoir. Mais ça attendrait. Pour le moment, Roth’gar profita de ce moment avec Calissa.

Calissa, dans sa folie et sa peur de voir Roth'gar mourir, avait essayé d'empecher Eria de l'approcher. Heureusement, Eria avait sauvé cet homme. La jeune elfe se jeta sur lui, si heureuse de le voir hors de danger. Pendant une minute, une terrifiante minute, elle avait bien cru qu'il était perdu à jamais... Les mots qu'il lui susurra lui apportèrent réconfort et la calmèrent. Elle ne voulait plus le lacher, plus jamais...

Mais soudain, elle se souvint de Nathaniel. Si Eria était là, à coté d'elle, qui s'occupait de lui?! Malgrè toute la joie que lui avait apporté le guérissement de Roth'gar, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour Nathaniel. Un peu contre sa volonté, elle relacha l'etreinte de l'homme qu'elle aimait, et dit à Eria:

-Eria, mon amie, tu viens d'accomplir un geste inouï. Je ne te remercierais jamais assez, mais je pense que l'on aura le temps de discuter plus tard... Ou est Nathaniel? L'as-tu guéri avant de venir dans la plaine, ou est-il encore de l'autre coté?

En prononcant ces paroles, elle avait pourtant tenu la main de Roth'gar, comme pour lui indiquer que rien ne pourrait les séparer... Aussi innatendu qu'étrange, une passion enflammait pourtant son coeur et elle lui était tellement agréable qu'elle n'aurait souhaité pour rien au monde qu'elle ne cesse...

-"Nataniel....je l'es...."

Éria ne termina pas la phrase quelle tomba au sol, les pouvoirs du collier n'engourdissait plus la douler, elle allait mourir si elle n'avait pas de soin rapidement...

Calissa, blottie dans les bras de Roth'gar, se préoccupait à propos de Roth'garl lorsqu'elle vit son amie tomber à terre. Elle ne se rendit pas tout de suite compte de ce qui s'était passé et tarda plusieurs secondes à réagir, tant elle était absorbée dans ses pensées.


"Roth'gar a l'air bizarre... Je pense que ça doit être à cause de moi, n'est-il pas un savant? L'amour n'est sûrement pas une de ces priorités! Il a sûrement répondu à mon baiser car il était sonné, et maintenant il se demande comment me faire comprendre que je ne suis qu'une simple amie... Bon, j'essayerais d'encaisser le coup avec dignité, après tout... Eria! Qu'est-ce qui lui arrive?!" pensait Calissa.

-Oh mon dieu! Eria! dit Calissa en lachant la main de Roth'gar pour se précipiter vers la jeune femme.

Elle vit que sa blessure était très profonde et avait l'air extrêmement douloureuse: si le sang perdu ne la tuait pas, ce serait la douleur. Eria l'avait sauvée, et Roth'gar aussi, elle ne devait pas mourir! De plus, Calissa avait tout de suite eu confiance en elle, elle sentait que c'était une bonne amie et ne voulait pas la perdre...
Elle inspectionna rapidement sa blessure, et constata qu'elle ne pouvait rien y faire: elle était trop profonde, trop grave pour que ses soins la guérissent. Elle n'arriverait qu'à cicatriser légèrement la plaie qui se rouvrirait très vite. L'elfe se tourna alors vers Roth'gar qui n'avait rien dit depuis plusieures minutes.


-Roth'gar, que peux-tu faire? Sa blessure est trop grave pour que je puisse tenter quelque chose! demanda Calissa, le ton de sa voix suppliant mais, comme toujours, mélodieux.

"Je t'en prie, dis-moi que tu peux la sauver..." pensait-elle.

L’étreinte de Calissa disparut, libérant ainsi le mage de l’emprise de l’amour. Quel sentiment étrange, trouvait-il. Son regard se posa sur Éria comprenant que la situation était grave. La blessure de l’elfe allait probablement la renvoyer dans le néant d’un instant à l’autre. Roth’gar assista aux veines tentatives de Calissa. Lorsque la peur apparut sur le visage de sa douce, il sut à cet instant qu’elle comptait énormément pour elle. Ce fut pour cette unique raison que Roth’gar répondit à Calissa:
-Mes pouvoirs pourront certainement nous venir en aide. Tu peux être certaine que je ne la laisserai pas mourir.
D’un pas précipité, le mage s’approcha de l’elfe en piteuse état. Son coeur arrêta de battre pendant une seconde; la trace de la blessure avait été fait par un glaçon... et il était le seul mage pouvant effectuer ce genre de pouvoir. Il se maudit intérieurement d’avoir provoqué toute cette souffrance. Fermant les yeux, il entonna son doux chant magique. Ses mains devinrent rapidement éblouissantes. En priant pour que son sort fonctionne, Roth’gar les appliqua sur la blessure. Deux minutes passèrent dans la plus grande tension. Lorsque la lumière se dissipa, la blessure d’Éria était complètement refermée; une seule cicatrice était encore visible. Soulagé, Roth’gar s’assit et respira à nouveau.

Même si elle était tendue pour savoir si Roth'gar réussirait à la sauver, Calissa ne put s'empêcher d'admirer le mage. Il avait l'air si grand, si beau, si puissant...

" Non, je ne suis certainement pas le genre de personne qu'il lui faut..." pensa-t-elle en soupirant.

Roth'gar s'écarta d'Eria. La plaie était refermé et on ne voyait plus qu'une cicatrice. Calissa attendit qu'elle se reprenne.

Éria sentit de nouveau le froid de la neige, et heureusement, elle n'avait plus mal. Comment se pouvège? Bien elle sut toute de suite la réponse, Rothgar. Elle se releva malhadroitement avant de parler.

-"Merci Rothgar. Comme cela tu ne me devra plus la vie."

Elle commenca a marcher vers lendroit ou se trouvais Nathaniel auparavant. Elle se retourna et regarda Rothgar et Calissa.

-"Vous venez?" Demanda-t-elle en voyant qu'ils ne bougeaient pas.

Sans savoir s'ils lui emboitairent le pas, elle continua vers la plaine. Lorsqu'elle arriva, un coup de poing dans le ventre aurait eu le même effet. C'était incroyable....Et surtout d'une t'elle beauté...

Calissa, sans comprendre pourquoi, fut soudainement prise par une grande tristesse. Dans sa tête, tout s'embrouillait, sa gentillesse laissait place à l'indiférence que luil insipiraient ses amis.
Elle tourna le dos à Eria et laissa Roth'gar à quelques mètres d'elle. Elle se coucha par terre, dans la neige, pour dormir.

Elle pensait à beaucoup de choses. Ses doutes se transformaient en certitudes, ces buts devenaient des petites tâches, c'est comme si son esprit avait été secoué dans tous les sens; elle était bien loin de Calissa, la magnifique elfe prête à aider ses amis. Là, elle n'était qu'une magnifique femme égoîste et désagréable. Peu lui importaient, à présent, Ménéstrel ou Eria. Ménestrel n'était qu'un impoli qui jouait avec les autres, s'il mourrait se serait car il avait été trop bête, et qu'il n'avait pas jugé utile de se faire des amis. Eria, quant à elle, avait été gentille avec Calissa, elle l'avait aidé et soutenue, mais ce n'était qu'une idiote de plus. Roth'gar, n'était qu'un sage, convaincu de tout savoir mieux que les autres. En tout cas, il ne souhaitait pas aimer Calissa; par conséquent il ne la méritait pas.

Roth'gar lui lança un regard interrogateur, après tout elle venait de se coucher dans la neige, sans cape, avec une simple petite robe, et d'ailleurs le moment n'était guère propice.

-Quoi? On ne peut même plus faire une petite sieste?

Roth'gar la regarda, étonné. Calissa vit sa bouche s'ouvrir et se refermer, mais elle n'entendait pas ses paroles, elle n'entendait plus rien en réalité. Elle posa sa main sur son front: il était brûlant. Elle ferma les yeux et s'endormit, convaincue qu'elle pourrait enfin dormir... pour l'éternité.

Éria ne comprennait pas ce qu'elle voyait. a L'endroit ou siégeait quelques minutes plutot, il n'en restait qu'un forme instable, noir comme du brouilliar, mais se tourbions était....étrange...et surtout très beau. il prennait la forme d'un milliers de papillion, puis celle d'un énorme animal, puis celle de nuage. Éria ne se préoccupa plus e Nathaniel, elle ne voyait rien apart cette forme. Elle reagarda jusqu'au momnet ou le nuage prit la forme... de son frère. Son frère, celui qui l'avait recueilli quand leur parent étaient mort, qui l'avait nourrit et qui lui avait apprit l'art du combat. Elle se convaincu que ce n'était pas lui, il était mort a Esmellal. Mais une incertitude germa dans son coeur, elle n,avait pas retrouvé le cadavre. La forme ouvrit les bras et se mit a genoux comme le fesait le son frere lorsqu'elle était jeune. Elle fit le premier pas, puis le deuxième. Puis enfin elle commenca a courir. Une fois rendu dans ses bras, la forme se dématérialisa avant de recouvrir Éria. Elle était prisonnière des ames des nécromanciens. Elle tenti de se défère des ames, mais elle n'était pas asser forte et sécroula au sol.

-"Mon frère...." Dit a voix basse Éria.

Au moment ou elle sombrait dans les profndeurs, elle sentit une main se posser sur son épaule et la sortir des ténèbres. Qui était donc son sauveur? La réponse ne se présenta pas, personne ne l'avais sauver... Elle se releva, elle n'avait plus mal. Elle se souvenu alors de Nathaniel.

-"J'espère qu'il n'est mort..."

Elle courut comme jamais avant de voir Nathaniel penché sur une pierre tombale. Elle ressentit sa peine...

-"C'était ta femme...."

Éria se retourna et cria:

-"Callisa, Rothgar, venez, tout est finit..."

Elle se retourna vers Nathaniel en espérant qu'il parle en premier.