Nom du personnage : Nymphétamine
Race : Humain
Sexe : Féminin
Équipement : Une griffe, plus tranchante que le plus acéré des crocs, canalisant tout le poison présent dans son corps, le libérant au contact du sang. Une longue cape d’étoffe noire brodée d’argent recouvrant un plastron taillé dans la cage thoracique d’un aïeul lointain. Une chaîne se terminant par un crochet orne sa ceinture à côté d’une dague rituelle.
Technique au combat : Elle utilise le crochet de sa chaîne pour attraper ses adversaires et les attirer vers elle, puis les étouffer. Elle n’utilise sa griffe que rarement car le poison qui coule dans ses veines n’est pas inépuisable et se renouvelle lentement, comme celui d’un serpent. Elle ne salit presque jamais sa dague au combat, trop respectueuse de cet objet mythique pour l’abîmer du sang de ses victimes.
Sorts connus : Nymphétamine réveille ceux qui sont enfouis au plus profond des terres. Elle réanime les morts sous des formes noires qu’elle contrôle. Elle possède en elle de nombreux pouvoirs qu’elle ne maîtrise pas complètement. Il lui arrive de commettre des bévues qui causent un chaos hors de son contrôle autour d’elles.
Façon de penser / de voir la vie : L’éphémère est un mode de vie pour elle. Elle ne s’attache de personne et ne demande a personne de s’attacher d’elle. Personne ne compte et n’a jamais compté plus que sa personne. Elle vie en solitaire, renfermée sur elle-même a ruminer des idées noires.
Histoire : Aux lueurs de sa vie, déjà Nymphétamine était accablée par le meurtre. Un meurtre involontaire, bien sûr, mais bien celui de sa propre mère. Sa tendre mère si belle, si douce et si amoureuse était décédée en lui donnant naissance. Aveuglé par l’amour qu’il portait a cette femme, son père voulu la punir pour le pécher qu’elle avait commis en prenant la vie de sa mère comme en échange de la sienne. Il voulu gâcher a tout jamais l’amour qu’elle pourrait éprouver tout comme elle avait gâcher le sien.
Il rumina toutes sortes de scénarios, plus noirs les uns que les autres, sans jamais trouver celui qui assècherait sa soif de vengeance. Finalement, il trouva l’idée parfaite, celle qui à tout jamais, changerait la vie de cet enfant inoffensif qui lui avait enlevé ce qui lui était le plus cher. Il plongea sa fille dans un poison qui devait l’empêcher d’aimer. Il la submergea dans ce liquide infect, manquant de la noyer au passage. Le poupon qui immergea n’était pas le même. Sa peau avait prise une teinte violette et dans ses yeux brillait un éclat de folie.
Elle grandit seule, n’approchant presque jamais les autres enfants. Elle préférait jouer seule, dans son monde a elle. De toute façons son apparence étrange repoussait ceux de son age, prévenus de leurs parents que cette peau violacée était signe de malheur et qu’on ne devait jamais s’en approcher.
Un jour arriva la tragédie qui changea sa vie et qui fit naître, pour la première fois depuis la mort sa femme, un sourire sur le visage de son père. Un jeune homme passa par-dessus l’apparence inhabituelle de Nymphétamine et se lia d’amitié avec elle. Ils passèrent des moments merveilleux. Comme jamais auparavant, la jeune fille mauve était heureuse.
Ce qui devait pourtant arriver arriva. Elle tomba délibérément amoureuse de cet homme. Elle ne pouvait penser qu’à lui. Jamais il ne quittait son esprit. Après des lustres de cachette et d’attente, elle lui dévoila ses sentiments les plus intimes, sans gène et en toute honnêteté.
Il éprouvait malheureusement les mêmes tendres sentiments pour elle. Ils s’enlacèrent alors sous le clair de lune, se jurant amour éternel et fidèle, comme dans un serment sacré. Mais lorsqu’ils échangèrent leur premier baiser, le poison du père se libéra à travers le corps du jeune. Il déchargea son mal dans ses veines, entraînant une agonie des plus affreuse et douloureuse.
Elle survécu difficilement à cette perte de la seule personne que l’avait accepté comme elle était. Elle trouva refuge à sa peine dans la magie noire, dont qu’elle ignorait avoir. Elle refoula ses émotion si loin qu’elle finit par ne plus en éprouver. Elle erre maintenant où ses pas la mènent, quelque part entre le jour et la nuit. Elle ne peut connaître la douceur d’un baiser sans ressentir le vide immense que cause la mort.
Description physique : Sa peau est violacée et ses yeux, comme des miroirs, brillent d’un éclat sublime. De longs cheveux noirs coulent dans son dos comme une cascade figée par la glace. Un corps petit, mais athlétique se cache sous sa cape. Sa présence en rend plusieurs mal à l’aise, inspire le respect de d’autres. Elle a dans la vingtaine mais arbore encore un air adolescent.