Perdu dans les bois

Une braise, deux braises, trois braises, quatre braises, cinq braises. Beaucoup, beaucoup de braises. C'est ce qui fascinait tant Ompak le Gobelin depuis maintenant deux heures. Après avoir allumé un feu de camp pour se réchauffer pendant la nuit, au beau milieu de cette forêt froide et hostile (malgré le peu de monstres dans la forêt, Ompak avait l'habitude de tout voir comme une menace pour sa vie), le gobelin n'avait pas pu détacher son regard du feu de camp qu'il avait lui-même créé avec deux pierres et quelques brindilles.

Ompak était fasciné par les braises ou, comme il amait les appeler, les lutins de feu. Le petit gobelinoïde était persuadé que les lutins du feu avaient une intelligence, une culture qui leur était propre, un peu comme si ils avaient été une civilisation à part entière. Si ils n'étaient pas vivants, comment diable ces braises pouvaient-elles émettre des sons ou de la chaleur? Pour Ompak, tout vivait, tout avait une raison d'être et une façon de penser.

Après deux heures, treize minutes et cinquante-huit secondes précisément, Bec de Guerre, le moineau géant d'Ompak, s'approcha de lui et lui assena un terrible coup de bec au gros orteil droit pour le sortir de sa transe. Le gobelin s'effondra donc au sol en poussa un cri de douleur suraïgu.

Il lui fallut précisément quarante-deux secondes pour se relever. Debout, sa jambe droite étant toutefois un peu branlante, Ompak se rua sur son moineau et le regarda droit dans les yeux.

-Tu es folle, tu as failli nous faire repérer! fit le gobelin de sa petite voix aigue. Je te signale que j'étais en train d'assister au mariage de la princesse des lutins du feu avec le nouveau prince et tu viens de tout interrompre! Et je te rappelle que nous sommes poursuivis par de dangereux monstres!

Ompak, sans savoir si c'était un don ou un autre effet de ses crises de folie passagère, comprenait tout ce que son moineau géant lui disait rien qu'en le regardant. Et cette fois, il semblait lui dire "Si nous sommes poursuivis par un monstre sanguinaire, alors pourquoi perdons-nous notre temps à regarder un feu de camp?" Le gobelin ignora la question du volatile.

Prenant un morceau de pain dans sa bouche, Ompak sentit le désespoir monter en lui : il ne restait plus aucune provision dans son sac, il en sera donc réduit, dans les prochains jours, à chasser l'opposum. Mordant dans le bout de pain, il constata qu'il avait la dureté et même le goût de la pierre. "Du pain nain..." pensa-t-il.

Le gobelin continua d'observer le feu et remarqua alors que le nouveau prince des lutins du feu s'était déjà volatilisé dans l'air. "Pas très fiables, ces princes." pensa-t-il. "Ils disparaissent aussi vite que mes provisions. Avec un peu de chance, je trouverai bien un paysan sans défense à dépouiller..."

Les pensées d'Ompak continuèrent à tourner dans sa tête alors qu'il regardait les lutins du feu construire une statue en l'honneur de leur roi (ou plutôt que la fatigue et sa folie naturelle lui faisaient imaginer ce spectacle). Pourtant, au même moment, tout près...

... Adjan la guerrirère marchait dans les bois à la recherche d'une fleur de Gismail, nécéssaire à la fabrication de sa potion de guérison. Soudain, elle s'arrêta net et tendit l'oreille. Elle avait entendu des voix. Elle s'approcha de la source de ces voix et vit un gobelin assis près d'un feu de bois, en train de réprimander un moineau géant. Une pensée traversa soudain l'esprit d'Adjan. Elle regarda sa chatte qui se léchait les babines en fixant l'oiseau dodu de ses yeux d'ambre.
-N'y pense même pas!!lui dit Adjan en pensée.
Mais c'était trop tard: la chatte avait bondi en direction du moineau

La chatte se rapprochait à une vitesse folle de Bec de Guerre. Ne voyant qu'une créature surgir des bois en courir en sa direction, le premier réflexe d'Ompak fut de se jeter au sol, puis de prendre son lance-pierres attaché à sa ceinture.

En se relevant, le gobelin vit que Bec de Guerre tentait de repousser un chat qui l'attaquait. Le moineau géant assena un puissant coup de bec au félin qui lâcha prise.

-Va-t-en, sale bête! dit Ompak en visant le chat.

-Quel idiot! lui dit Bec de Guerre d'un petit piaillement. Ça fait deux jours que tu n'as pas eu de viande fraîche dans ton assiette et tu repousses les proies quand elles se présentent à toi?! N'hésite pas, tue-la!

-Je sais, je sais, pas la peine d'en faire tout une histoire!

Ompak avait l'air un peu fou à converser avec son moineau géant, mais pour quelqu'un comme Adjan, elle comprenait bien qu'un lien télépathique les unissaient.

Clélie n'en pouvait plus. Elle cherchait son idiot de mari, et un nain à demi-cramé lui avait dit qu'il était peut être dans le village de l'autre coté de cette foutue forét. Elle c'était perdu et n'avais toujours pas trouvé ce village. et en plus....

_...Fraises...des fraises...vite....je peux plus tenir....fraises...fraises...

D'un seul coup, Clélie s'arrétait, tandis le nez. Elle bondit et ce mit à courir

_Des fraise!!!!!!

Elle courrait si vite, obsodée par son but, qu'elle renversat un gobelin qui parlait à un gros moineau

Adjan bondit en voyant le moineau planter son bec dans le corps se Marelila. Elle cria et sauta en dehors de sa cachette, pour empêcher le gobelin de tuer sa chatte. A ce moment-là, une elfe surgit dans la clairière, comme folle. Adjan réfléchit. Mais oui!! Elle la connaissait! C'était Clélie, une elfe qui devenait hyperforte lorsqu'elle mangeait des fraises!! Adjan sortit un paquet plein de fraises de sa besace et le lança à Clélie, qui en surgissant dans la clairière avait renversé le Gobelin, ce qui avait permi à Marelila d'échapper à la mort. Adjan appela sa chatte, et sortit de son sac un flacon de potion de guérison à moitié vide. "Il faut vraiment que tu en re-fasses!" Lui dit Marelila en pensée. Adjan versa une goutte de potion sur la blessure que le moineau géant avait faite à sa chatte. La plaie se referma immédiatement. Soudain, Adjan leva la tête. Il se passait quelque chose dans la clairière...

Lilium apparaissait au bout de la clairière, elle s'était perdue pendant la journée dans cette forêt. Elle était attirée par le vacarme d'un oiseau, un goblin, un chat et deux femmes qu'elle ne pouvait identifier pour l'instant. La première chose qu'elle vit fut qu'une elfe guérissait d'un potion son chat, cela l'intrigait fort! Elle allait demander aux autres si tout allait bien, mais s'enfargea dans une racine d'arbre sortant du sol et mordit la poussière, sa cloche faisant un vacarme épouvantable tout en l'écrasant. À cause de sa chute, elle écrasa la queue du pauvre chat de son menton, ce qui amortit pour Lilium le mal. Le chat, insulté de se refaire attaquer griffa Lilium au visage. Celle-ci se releva, mais trébucha sur l'autre elfe qui se débattait avec le goblin. Décidément, tout va mal!!!

Adjan vit l'humaine émerger de la forêt et se faire griffer sauvagement par son chat. Voyant les blessures sanguiniolentes sur le visage de l'inconnue, elle s'approcha d'elle et étala un peu de potion de Guérison sur son visage.
-Voilà, ça devrait aller!
Les plaies sur le visage de l'humaine se refermaient peu à peu. Autour d'elles, le chaos régnait toujours dans la clairière...

Se relevant, Lilium s'éloigna du goblin et de l'elfe qui étaient encore au sol. "Merci beaucoup pour m'avoir guérit, mais je crois que si vous utilisez encore de votre potion de cette façon, il va vous en manquer bientôt! Je me nomme Lilium Ten'shy, ravie de faire votre connaissance! Pour m'avoir aidée, je me dois de te retourner une faveur... Commençons donc par aider nos deux... Copains?" Après cela dit, Lilium tendit sa main pour aider l'elfe aux cheveux blonds à se relever...

Ompak resta silencieux lorsque tous ces événements se produisirent pour finalement paniquer et hurler en courant autout de son feu de camp.

-LES FORCES OBSCURES NOUS ATTAQUENT, LE DÉMON ENVOIE SA HORDE POUR ME TUER AVANT QUE JE NE DEVIENNE TROP PUISSANT! FUIE BEC DE GUERRE, FUIEAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!

Le cri en fin de phrase fut engendré par un terrible coup de bec de la part du moineau géant qui fit tomber Ompak au sol, assailli par une terrible douleur. Il se releva lentement et vit alors que les filles qui venaient d'apparaître une à une, presque toutes en même temps, le regardaient. Ses hurlements avaient attiré l'attention...

-Qui... d'où venez-vous? Vous êtes venus voler la nourriture d'un innocent gobelin affamé? Vous voulez vous en prendre à moi parce que ça fait une semaine que j'en suis réduit à manger des opposums parce que c'est la seule chose que je suis capable de tuer avec un lance-pierres?

Usons de bluff et de stratégie!pensa-t-il.

-Et bien allez-y, attaquez moi, mais faites attentions à ne pas abîmer ma nouvelle cape, j'y tiens beaucoup, vous savez?

Ompak, attendant une réaction, ne put se contenir et tomba au sol en se tenant les côtes.

-J'ai faim! Si vous avez de la nourriture à me donner, je la prends, même si elle goûte la bouse de troll! Je vous rendrai un service ensuite, je vais vous rembourser, donnez-moi juste quelque chose à manger, par pitié!

Lilium était trop abasourdie pour répliquer alors elle resta dans le silence pour un instant. Ensuite, sentant qu'elle pourrait faire son premier acte pieux, elle se jeta sur ses genoux et pria à Lyaan. Murmurant une deuxième prière, les yeux fermés, Lilium passa au mode de transe. Ensuite l'humaine avait une petite lumière blanche qui moulait son corps tandis qu'elle se levait, tête baissée, et se dirrigeait vers le goblin, tranquillement, les mains tendues... Il eut un mouvement de recul, c'est vrai que Lilium faisait un peu peur, murmurant une prière, marchant la tête baissée en tendant les mains. Elle toucha finalement au goblin quand il fut adossé à un arbre, car il avait trop reculé. L'humanoïde sentit les plaies causées par son moineau chatouiller puis disparaître. Lilium releva la tête, souriante, et se tourna vers les autres. "Que diriez-vous d'un bon repas de légumes chauds et de petits fruits?" Ajouta l'humaine avec un sourire bienveillant.

Clélie, aprés avoir engloutie les fraises, se relevat et remerciat la demoiselle qui lui avait donner.

_Merci beaucoup, ces fraises étaient un miracle!

Ses forces décuplées par l'ingurgitation massive de fraises, Clélie fit à moitié s'effondrer le tronc d'arbre sur lequel elle s'assit.

-De rien, ça ne me dérange pas!

Elle se retourna vers les autres.

-Et vous, que faies-vous ici?

Lilium était ravie de se faire, quoi que indirectement, poser des questions, si ravie de pouvoir parler d'elle même et de la déesse qu'elle servait dont elle était si fière. Si contente était-elle qu'elle fit le plus beau sourire de joie que l'on puisse imaginer tout en s'inclinant.

"Moi, je suis partie, il n'y a pas très longtemps de cela, du temple où je me suis fait élevée. J'étais une prêtresse là bas et je continues à suivre le chemin que ma déesse, la belle Lyaane, mais je suis partie à l'aventure, comme elle me l'a indiqué! Maintenant, je ne guéris pas que les blèssés et je ne traîtes pas que les malades du temple, je fais tout cela au grand extérieur! Fantastique, n'est-ce pas?"

Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas parler à autre chose que des arbres et des roches qu'elle s'inclina respectueusement une deuxième fois. Lilium était si contente d'avoir de la VRAIE compagnie sociable!

"Alors, connaissez-vous un endroit où nous pourrions discuter à la chaleur, car je crois que je ne suis pas prête à rester au froid aujourd'hui, surtout que le soleil ne nous assure plus de sa tendre chaleur... Vous, comment vous nommez-vous tous?"

Adjan sourit à Lilium et lui dit:

-Je me nomme Adjan, Adjan la guerrière! Et vous?

En parlant, elle fixait Lilium dans les yeux, et rentra dans son esprit. Elle vit que Lilium était heureuse de pouvoir parler avec des créatures intelligentes, et qu'elle aimait parler de sa déesse. Alors Adjan lui demanda:

-Parlez-nous un peu de votre déesse Lyaane!

C'était le comble de la joie pour Lilium; quelqu'un lui faisait la conversation! En plus, sur ses sujets préférés! Elle se rapprocha de la dénommée Adjan la Guerrière et prit son visage dans ses mains.

"Je me nomme Lilium Ten'shy et, comme dit plus tôt, je viens d'un temple de Lyaan, grande déesse, la plus belle de tous! Elle est la pour le bien des gens, la guérison est son don duquel je profite! C'est la déesse de la bonté et de l'amour. Voulez-vous savoir autre chose, je sais TOUT d'elle! Ne parlons pas juste de moi voyons, je veux en savoir plus sur vous aussi, chère Adjan!"

Sur ce, elle ragarda avidement Adjan pour en savoir plus sur sa nouvelle amie.

-Moi, je me balade dans les terres de Vaast, je suis libre, n'ayant ni parents ni famille. Je recherche les assassins de ma soeur, ils l'ont tuée alors qu'elle avait 5 ans, et je veux les retrouver pour les torturer et les tuer, afin qu'ils souffrent autant que j'ai souffert. Mais, en attendant, j'aide certains, j'en tue d'autres...

Lilium eu un regard effaré pour cette elfe qu'elle avait jugée si calme. Elle en fut presque chagrinée, offusquée même! Ne venait-elle pas juste de dire que sa déesse était celle de l'amour et de la bonté? Le contraire des valeurs que cette Adjan avait! Son visage se peint alors d'une teinte qui semblait être rouge écarlate. Elle regarda droit dans les yeux d'Adjan pour lui faire part de sa petite conrtoverse..

"Chère Adjan, venez-vous implicitement de m'injurier, ma déesse et moi, à ce moment même? Ne venais-je pas tout juste de vous expliquer que je suis ici pour le bien des gens qui m'entoure? Peut-être que des hommes peuvent être assassins, mais ils ne doivent pas être punis aussi sévèrement! La mort et la torture ne sont que des barbaries que nous devons éviter! Voici une parole sacrée de Lyaan: "C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie, mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui que l'on aime." J'espère que tu vas considérer mes paroles plus qu'une fois, amie elfe!"

Lilium se détourna vivement pour commencer à manger son bol de légumes chauds tandis qu'elle pratiquait son indulgence. Après chaque bouchée, elle soupirait et faisait une prière.

[i]Adjan fixa Lilium pendant qu'elle lui parlait, et s'infiltra dans son esprit pour lui faire passer un message puissament, de sorte que l'humaine le comprenne: "Je suis libre comme l'oiseau, je n'ai pas de dieu, et personne ne me dicte ma conduite. Je ne voulais pas vous offenser, je respecte votre déesse, seulement je ne la vénère pas, je n'agis pas selon ses paroles. Je suis désolée de vous avoir offensée mais ce n'était pas volontaire, et je vous demande de me respecter autant que je vous respecte. J'ai beaucoup souffert autrefois, comprenez que j'aie du mal à voir la vie en positif, contrairement à vous." Adjan éspèrait que Lilium comprenne ce message, car elle ne supportait pas que l'on la critique.

Lilium entendit un bourdonnement sourd qui provenait de l'intérieur de son crâne. Elle éclata alors d'un rire moqueur. Elle regarda droit dans les yeux d'Adjan, un regard hautain affiché à sa figure.

"Chère Adjan, n'essayez pas de cacher vos paroles des autres, je vous en pris... Car, je ne vous laisserai pas pénétrer ma barrière protectrice... Vous ne pouvez rien contre ma force d'esprit; ma résistance aux intrusions mentales est fort élévée. Si vous voulez m'adresser la parole, daignez bien de le faire à haute voix. Je suis offensée que l'on parle ainsi devant moi, qui ne veut que le bien des gens, ne venez pas semer le chaos en ma présence car ma clémence peut être absente en réduisant à néant l'honneur que je porte à ma déesse!"

Lilium, se sentant un peu mieux déjà de s'être exprimée clairement, cessa de soupirer après chaque bouchée et fit une dernière prière avant de finir son bol de légume... Pour ensuite attaquer les quelques fruits sauvages ensuite!

Adjan répéta à voix haute ce qu'elle venait de dire par télépathie à Lilium:
-Je suis libre comme l'oiseau, je n'ai pas de dieu, et personne ne me dicte ma conduite. Je ne voulais pas vous offenser, je respecte votre déesse, seulement je ne la vénère pas, je n'agis pas selon ses paroles. Je suis désolée de vous avoir offensée mais ce n'était pas volontaire, et je vous demande de me respecter autant que je vous respecte. J'ai beaucoup souffert autrefois, comprenez que j'aie du mal à voir la vie en positif, contrairement à vous! Alors, respectez le fait que je ne sois pas comme vous!

Contente de la réponse émise par Adjan, Lilium lui fit un petit sourire mignon à l'elfe avant de se relever; sa cloche lui faisait souffrire assise ainsi!

"Chère Adjan, j'accepte humblement vos excuses, cela me fait plaisir de savoir que vous ne vouliez point m'insulter ma déesse ou moi. J'imagine que je ne puis rien pour ta douleure? Sinon, allez et voyons ce que je peux faire, chère amie!"

Lilium commença à faire les cents pas autour des gens attroupés autour du feu tandis que les premières lueures de l'aube atteignirent finalement leur campement. Elle respira un bon coup d'air frais et ferma les yeux pour prier du beau moment qu'elle passait.

Adjan était heureuse que ça se soit arrangé entre elle et Lilium. Elle demanda alors à l'humaine:

-Auriez-vous vu passer deux hommes portant des capes marron, avec des vêtements noirs en cuir et l'air féroce, dernièrement?

"Cette femme est peut-être celle qui m'aidera à retrouver ces hommes!" pensa-t-elle.

Lilium n'avait pas à chercher bien cruex dans sa mémoire, car, justement avant de rencontrer la bande, elle se souvenait de deux curieux personnages... Un sourire s'illumina sur le visage de Lilium, encore plus radieux que les autres!

"Ahh, je suis aux anges d'aider autant de gens aujourd'hui! Lyaan, j'espère que vous êtes fière de moi en ce moment! J'ai justement apperçu deux curieux personnages à l'orée de la forêt. Tu crois que c'est eux avec un teint un peu bazané et des cheveux noir de jais? Des yeux d'un brun foncé aussi?"

Lilium avait retenu leur description si vivement, car elle avait eu un doute qu'ils n'avaient pas un esprit saint... Alors elle souhaitait ainsi aider son amie l'elfe avec ce qu'elle voulait trouver. Espérons que c'est eux, je veux tellement l'aider, cette Adjan! Pensa Lilium.

Adjan était sûr que c'était eux. Elle se leva brusquement et demanda, en essayant de se contrôler, à Lilium:

-Par où ces hommes sont-ils partis?