Un autre jour qui s'écoule lentement

Lilium se réveilla à l'antre d'une grotte et à l'endroit où elle s'était endormie magiquement. Elle ne trouva rien d'anormal dans son entourage, sauf le fait spécial de l'endroit lui même où elle se situait. Ne sachant que faire d'autre que de vérifier si elle était en sécurité, elle se décida de fouiller aux alentours. Quand elle essaya de se lever, un vertige soudain la prit, la faisant vomir d'un haut le coeur. Accompagnant par désastre ce haut le coeur, un mal de tête lancinant venait lui tenir compagnie. L'humaine retomba dans ses déchets organiques, car elle avait si mal! Un sauveur? Des pas se rapprochaient d'elle...

"Je vous en pris, aidez moi..."

Éria avait été attirer par les feu qui émanait d'une petite grotte dans l'ouverture d'un mur. Elle y découvrie une femme. Face contre... une matière visceuse et verte. Elle se pencha pour relever lentement la femme. Elle lui essuya le visage avant de la questionner.

-"Mais comment vous etes vous retrouvée içi...et surtout dans cette état."

Le front de l'humaine était chaud, ce qui ne rassurait pas du tout Éria.

Lilium sentait quelqu'un la prendre et lui essuyer le visage, mais n'entendit pas clairement les paroles. Elle savait que c'était une femme de sa voix charmante et mélodieuse. Elle savait aussi que celle-ci ne lui voudrait aucun mal, car son ton de voix et le fait qu'elle ait nettoyer son visage étaient des gestes doux. Puis, dans un dernier élan de conscience, elle comprit sa situation: elle s'était fait empoisonner!

"Poison... Antidote... J'vous prie..."

Cette fois si, l'humaine sombra que dans un état semi-conscience.

Nymphétamine cherchait un endroit pour se reposer lorsqu'elle entendit des voix. Elle marcha quelques instants en directions des échos qui devenaient de plus en plus clairs au fur et à mesure qu'elle avançait. En arrivant a proximité de l'endroit où l'action se déroulait, elle découvrit une elfe tenant une jeune femme blonde. Son front était couvert de sueur et elle semblait flotter dans les vapes.

Soudain, une volée d'oiseau sûrement apeurés par son apparition s'envola dans un froissement d'aile. Ces bruit alertèrent la jeune elfe qui déposa l'autre et sorti son arc en une fraction de seconde. Nymphétamine se découvrit, tendant les mains en signe de paix. Sa peau violacée parût étonner la personne en face d'elle mais elle ne baissa pas son arme.

- Je ne veux de mal ni a vous ni a cette jeune femme, j’ai entendu des voix et je me suis approchée voilà tout, dit-elle. Je vous serais reconnaissante de baisser votre arme, je n'aime pas particulièrement me faire menacer de l'arc d'un elfe.

-"Je ne baisserais mon arc que is je suis sur que vous n'êtes pas dangereuse."

Éria était dans une possition plutot facheuse soit elle laissait la créture approcher ou elle sauvait l'humaine...

-"Êtes-vous armé?" Demanda l'efle.

Entendant une autre voix et, sentant un aura étrange... Noir teinté de blanc. Ses pouvoirs de prêtresse lui revenaient peu à peu, mais le poison accablait son corps totalement. La sueur au front, les tremblements de tous ses membres et la froideur de sa peau ainsi que la teinte bleutée ne laissait pas sa porteuse indifférente. Malgré cela, Lilium était certaine qu'une seule salvatrice ne sera pas assez...

S'il... plaît.... Vais... mourir...

Les larmes lui montèrent aux yeux, la douleur était si atroce dans son crâne et un nouveau haut le coeur s'ensuivit... Avec une coulée de sang.

Éria se pencha lentement vers le corp de l'humaine, Elle ne relacha pas la pression sur son arc. L'elfe n'avait plus le choix, elle du avoir recours a son pouvoir pour connaitre les intentions de la créature devant elle. Elle n'avait pas de mauvais fond, mais Éria ne la sentait pas tout a fait "CLEAN" non plus. Elle sortie donc son épée et rengea son arc.

-"Rester a distance." Demanda-t-elle.

L'humaine était cravement malade et surtout gravement empoissonné. Que faire... Éria se creusa la tête comme elle le pue, sans sucess... Elle était trop préoccupé par la chose devant elle... elle ne pouvait pas réfléchire normalement. Elle remit de l'eau sur le bout de tissu pour essayer de faire chuter la fièvre de L'humaine.

-"Tenez bon." La consola Éria.

Elle la rassurait, mais n'avait aucune solution... Que faire?

Voyant que ses paroles ne rassuraient pas l’elfe, Nymphétamine posa la chaine qui pendait à sa taille devant elle. Elle s’approcha de la blonde jeune femme.

- Je connais les empoisonnements, dit-elle avec un regard triste. Ceci ressemble beaucoup aux symptômes d’une morsure de cobra. Mais aucun cobra ne survivrait au climat rude de cet endroit. Comme c’est étrange…

Elle s’approcha encore jusqu’à ce qu’elle puisse toucher le front de l’humaine : elle était brûlante de fièvre et sa respiration était haletante. Voyant ses gestes et agissements, l’elfe sembla rassurée.

- Il faut agir et vite, le poison se propage très rapidement dans son sang.

Sa y est, elle le sentait! Il y avait quelque chose qui se rapprochait... Qui lui touchait le front!! Comme c'était bizarre ce sentiment, il était réconfortant, le toucher, le sentiment de se faire sauver, mais en même temps ambiguë, malsaint, dangereux... Puis, tout fut noir, partout... L'inconscience l'accueillait... Peut-être la mort?

Voyant que l'humaine perdait connaissance, elle s'inclina.

-"Très bien, mais connaisser un endroit ou nous pourrions trouver le remède? Ou du moin où la déplacer."

Éria continua d'éponger le front de la femme. Encore une situation ou elle ne pouvait rien faire...

Nymphétamine prit le pouls de l’humaine. Il était beaucoup trop rapide.

-J’aurais bien un antipoison, mais je ne peux le lui donner si elle fait de la fièvre, son état ne ferait qu’empirer. Il faudrait trouver un lac ou une rivière dans les parages. Après un court bain d’eau froide, la température de son corps se rabaisserait et je pourrai lui injecter l’antidote.

Elle se leva, ramassa son arme et se mit en quête d’un cours d’eau pour apaiser la souffrante.

Éria emboita le pas de la créature en silence. Elle proposa son aide pour porter l'humaine, mais sans succes. Ils marchère quelques minutes avant d'arriver a un cour d'eau. La personne déposa la femme au sol.

-"Je vais la porter dans l'eau. Vous pouvez vous reposer."

Éria transporta la femme et la plongea dans l'eau froide de la rivière. Cependant elle remarqua une marque dans le cou de l'humaine. Ont aurait dit deux trou, exactement de la même largeur sur son cou... Éria eu un mouvement de recule. La femme avait été mordu!

Au contact de l'eau glacé, Lilium eut assez de force pour lancer un cri. C'était douloureux! Elle se mit à gémir et, soudainement, à grelotter. Un autre haut le coeur s'ensuivit. Elle ouvrit les yeux, mais elle voyait tout embrouillé. La panique la saisit.

"Sauvez moi, je vous en pris"

Puis elle se mit à prier. "Pourquoi est-ce que je vais mourir ma déesse, pourquoi..."

- Mais sortez-là de l’eau bon sang! s’exclama Nymphétamine en entendant le cri de la jeune femme blonde. Elle va tomber en hypothermie.

Elle enveloppa l’humaine dans sa cape pour la garder au chaud malgré tout. Nymphétamine lui murmura doucement des paroles réconfortantes. Elle semblait retrouver progressivement contact avec le monde qui l’entourait mais elle délirait vraisemblablement. Nymphétamine sorti une petite fiole de son armure et en déposa quelques goutes sur les lèvres de la jeune humaine. Elle déposa des feuilles sous sa tête puis se tourna vers l’elfe :

- L’antipoison mettra quelques temps à agir, mais sa vie devrait être hors de danger. Je me nomme Nymphétamine. Quel est votre nom, si je puis me permettre?

Encore sous le choc de sa découverte Éria ne répondit pas instantanément. Elle réfléchjissait. Elle pensait aux marques sur la nuque de la femme. Qu'elle animal avait bien pus faire une t'elle marque... Sous elle se rendit compte qu'on lui avait posé une question.

-"Ér...Éria."Bégueilla t-elle. " Combien de temps croyez-vous qu'il reste avant que l'anti-poison fasse son effet?"

- Nous devrons la veiller toute la nuit, répondit-elle. Les principaux symptômes devraient disparaître d’ici à demain matin.

Elle s’installa par terre, assise jambes croisées pour être plus confortable. C’est alors qu’elle remarqua l’air songeur et de teint légèrement pâle d’Éria.

- Quelque chose ne va pas? demanda-t-elle. Si vous vous inquiétez d’elle, les chances qu’elle s’en sorte sont très bonnes.

-"Oui, vous avez raison..."

Éria resta songueur. Alors durant la nuit elle fit semblant d'aller prendre la température de l'humaine pour voir les marques. Et elle n'y trouva rien.

-"Je n'est pas rêvé tout de même..." Pensa Éria.

Elle se leva et alla prendre de l'uea pour boire. Elle trempa sa main et remarque une lumière dans le fond de l'eau. Elle tendit la main, mais une autre main visceuse et verte l'attrapa. Éria se débattie et se libéra de l'emprise de la chose. Elle recula. La créature était sortie de l'eau. Une sorte d'homme des marais si on voullait. Sauf qu'a la place de son visage, on avait simplement deux trou ou on pouvait appercevoir des lumière jaune.

-"Éloigner-la, je vais m'occuper du monstre!"

Éria dégaina son épée de chargea le monstre. L'épée le traversa sans emcombre. La main de la créature se tendire et Éria fut projeté a quelques mètres. Elle se remit sur pied et réfléchie.

-"Bon comment battre un adversaire qui ne ressent pas les coups et..."

Soudainement des algues sortie du bras du monstre l'attrapère, l'attirant vers lui. Elle trancha les algue pour se libérer. Elle se releva puis fit de nouveau face a son adversaire.

-"RHAAAAAAAA!!!" Cria la bête enrager

Elle chargea Éria. Elle attendit le dernier moment pour l'éviter, croyant que le monstre se fracasserait contre l'arbre derrière elle, mais d'autres tentacules la firent prisonnière. Surprise elle échapa son épée. Elle était maintenant dans un gigatesque sac d'algue qui pendait au bras du monstre. Le seul espoir qui lui restait était qu'une aide extérieur lui porte secours.

Nymphétamine entendit des bruits anormaux dans l’eau. En s’approchante de la rivière elle trouva Éria qui faisait face a une créature qu’elle ne pourrait identifier. L’elfe eu tout juste le temps de lui crier d’éloigner la malade avant de se faire projeter dans les airs.

Nymphétamine prit l’humaine dans ses bras et l’éloigna pour la ramener sous un rocher, hors de porté du danger qui les guettait toutes les trois. En revenant vers le combat, elle aperçut La créature qui tenait Éria prisonnière dans ses tentacules… enfin… ce qui ressemblait à des tentacules verdâtres et visqueuses.

Nymphétamine voulu prendre la créature par surprise mais lorsqu’elle arriva près de celle-ci, elle se retourna en poussant un cri. Nymphétamine décrocha alors la chaine qui pendait à sa ceinture. Sans perdre de temps, elle la fit tournoyer au-dessus de sa tête et l’envoya s’enrouler autour de ce qui ressemblait le plus à la tête de la chose. Encombrée par le poids d’Éria, elle était lente et lourde. Nymphétamine lui asséna plusieurs coups avant que la chose se décide finalement à relâcher l’elfe qui semblait un peu sonnée.

Nymphétamine voulu s’approcher d’elle pour l’aider, mais elle glissa sur de la vase et se retrouva face contre terre a la merci de la créature maintenant en rogne.

Au son de tout le vacarme, Lilium se réveilla avec un haut le coeur et un mal de tête atroce. Elle faisait encore de la fièvre, mais elle entendait des bruits bizarres et, surtout, de la bataille. Elle se releva en titubant et se cogna la tête contre le rocher sous lequel elle était. Les larmes lui montèrent aux yeux tellement la douleur était terrible. Elle s'éloigna du rocher tout de même en titubant... Puis elle vit, d'une vision vraiment floue, un monstre horrible des marais qui attaquait ses sauveuses. Elle lança un cri de rage en dégainant d'un coup de hanche, et d'une tirée brusque, sa cloche. Le son resplendissant, saint même, de la cloche fit crier le monstre et le fît aussi reculer ainsi que lâcher ses prisonnières. Puis la cloche tomba au sol en entraînant l'humaine dans le sable, son mal la gagnant...